En 1893, l'abbé Thivolet obtient la première fraise remontante, la variété " Saint-Joseph ".
Les fraises trouvent une terre d'accueil idéale dans la presqu'île de Plougastel. Son climat océanique et doux se prête si bien à la culture de la fraise qu'en 1937, cette région produit le quart de la production française.
Dès 1750, autour de Brest, près de Plougastel, on remarque que le fraisier du Chili, cultivé à proximité du fraisier de Virginie, porte des fruits .Du mariage de ces 2 fraisiers est né en Bretagne un hybride qui unit la grosseur des fraises du Chili à la saveur de celles de Virginie : le " fragaria Ananassa " Cette variété est à l'origine de toutes les fraises que nous cultivons et consommons aujourd'hui.
A la même époque (18ème siècle), le fraisier " F Virginiana " qu'on nommera en France " fraisier écarlate " ou " fraisier de Virginie " arrive en Europe par divers chemins (voyageurs et botanistes qui reviennent de Virginie, Québec).
En 1714, Amédée-François Frézier, ingénieur chargé d'observer les fortifications portuaires du Chili et du Pérou, découvre des fraisiers à gros fruits près de la ville de Conception au Chili : la variété blanche du chili " Fragaria Chiloensis ". Il ramène des plants en Europe, en fait don au jardin des Plantes et au ministre des fortifications à Brest ; mais ces fraisiers s'avèrent stériles. (Par malchance, il avait rapporté des plantes sans étamines, incapables de fructifier seules !)
Nos ancêtres se sont contentés de cueillir les fraises sauvages, les fraises des bois. A partir du 14ème siècle ces fraises des bois sont cultivées, d'abord pour leurs propriétés médicinales, puis pour leurs fruits, qui sont très petits.
