1848 Naissance de Gustave à Paris (19 août) au 160 rue du Faubourg Saint Denis
Fils de : Martial Caillebotte (industriel du textile)
Et de : Céleste Daufresne (fille d'un avocat de Lisieux)
1851 Naissance de René (1er frère)
1853 Naissance de Martial (2ème frère) qui sera musicien.
Il partagera avec Gustave un appartement Bd Haussmann à Paris jusqu'à son mariage.
1860 Son père acquiert la propriété de Yerres.
1869 Gustave est bachelier en droit et débute la peinture à Yerres.
1870 Gustave renonce à travailler dans l'entreprise familiale et entre à l'atelier de Bonnat (peintre à la mode).
Il est mobilisé pendant la guerre de 1870 et participe à la défense de Paris.
1872 Voyage en Italie avec son père.
1873 Gustave est reçu au concours de l'école des Beaux Arts.
1874 Première exposition des Impressionnistes (Gustave n'y participe pas).
Décès de son père. Gustave hérite et devient riche.
1875 Gustave achète les premiers tableaux à ses amis peintres et commence sa collection qu'il enrichit au fil des années.
1876 Décès de son frère René.
Gustave participe à la deuxième exposition des Impressionnistes et présente "les raboteurs de parquet".
1877 Gustave organise la Troisième exposition des Impressionnistes.
1878 Décès de sa mère.
Gustave installe à ses frais Monet dans un atelier.
1879 Gustave et son frère vendent la propriété de Yerres et s'installent Bd Haussmann à Paris.
1880 Gustave achète une maison au Petit Gennevilliers.
1888 Gustave est élu Conseiller Municipal au Petit Gennevilliers.
Il donne à son jardin un soin particulier et échange avec Monet des conseils pratiques de jardinage.
Passionné de navigation, Gustave devient spécialiste de la fabrication d'embarcations.
Il est le régatier le plus primé de France. Sur son initiative, les clubs de voile adopte la première jauge nationale.
1894 Atteint d'une congestion cérébrale le 19 février dans son jardin, il décède 2 jours plus tard (21 Février). Il a 45ans.
1998 -
La municipalité contacte la déléguée des JARDINIERS DE FRANCE à Yerres
pour lui proposer de créer un Potager à vocation culturelle sur le site de la Propriété CAILLEBOTTE.
1999 -
Perfectionnement du projet avec le Service Culturel et les Services Techniques. Elaboration des statuts de l'Association et d'une Convention avec la commune.
2000 -
Rédaction définitive du contrat. Signature de la convention le 12 mai 2000 avec la municipalité.
Prise en charge du terrain.
Défrichage. Traçage des parcelles. Plantations.
Inauguration pendant les journées du Patrimoine le 15 Septembre 2000.
1ère Présidente : Elyane Privat
2003 -
Président : Jean-Paul Munier
2004 -
Réalisation par la ville d'Yerres d'une signalisation du "Jardin Potager"
dans le cadre de la propriété " CAILLEBOTTE ".
Décision d’ouvrir un week-end par mois au public.
Création de l’activité scolaire en mars.
2006 -
Mise à disposition par la ville d’un préau et d’une cabane pour l’accueil des enfants
2007 -
Président : Claude Bureau
Etiquetage systématique de toutes les plantes dont certaines en Braille
Création de la chaîne des jardins fruitiers et potagers historiques.
2009 -
Hommage à Gustave Caillebotte
Retour des cloches du célèbre tableau de l’artiste : 33 cloches en verre sont alignées pour le plaisir des yeux et le confort des salades
Le Potager reçoit le Grand Prix du concours national des jardins pédagogiques
2010 -
Présidente: Dominique May
2011 -
La Potager s’agrandit
C'est en l'an 1600 que Nicolas Budé, dernier représentant des seigneurs de Budé, reçoit en héritage le fief de Narelles, vaste domaine agricole situé entre les rives de l'Yerres et le chemin de la Grande Prairie.
Jusqu'au début du XlXème siècle, il passa entre les mains de plusieurs propriétaires, grands commis du royaume ou membres de la famille royale.
De 1806 à 1824, le Marquis de Mandat procéda à divers aménagements mais c'est à Pierre Frédéric Borel, propriétaire du fameux restaurant parisien "Au rocher de Cancale" que l'on doit les aménagements du parc paysager. Rompant avec le classicisme et la symétrie du jardin à la Française qui domptait la nature, il opte pour un parc à l'Anglaise, dans lequel la nature reprend ses droits.
Parsemée de "fabriques", petits édifices ornementaux, la propriété se conçoit comme une combinaison subtile d'éléments végétaux et architecturaux, véritable invitation au voyage dans l'espace et dans le temps : l'Italie et le Casin, la Suisse et son chalet, le kiosque et l'Orient, l'exèdre et l'antiquité.
En 1843, après une vente par adjudication de ses biens, Pierre-Frédéric Borel quitte la propriété qui revient à la veuve de Martin Guillaume Biennais, orfèvre et tabletier de Napoléon 1er. En 1860, à la mort de Madame Biennais, la propriété est vendue à Martial Caillebotte.
L'ambiance étouffante de Paris en pleine transformation, la vie sociale intense conduiront Martial Caillebotte et sa famille à rechercher le calme de la villégiature yerroise. Chef d'entreprise aux affaires florissantes - il fournit de la toile de draps aux armées -, ce dernier embellit la propriété et le parc.
Les années 1860-1879, date à laquelle la propriété sera vendue aux époux Dubois qui la garderont jusqu'en 1963, représentent l'apogée du parc dont Gustave dans ses oeuvres, sera le plus fidèle témoin.
Parce que son tracé obéit aux mêmes règles qui président à la composition d'un tableau, la comparaison prend tout son sens : définition des masses et des volumes, choix des couleurs, agencement des formes.
Propriété communale depuis 1973, ce site est inscrit à l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.
En 1996, la municipalité a engagé un programme de rénovation étalé sur dix ans, aidé par l'Etat, la Région et le Département.
Après la restauration des bâtiments (Orangerie et Casin de 1999 à 2002), puis celle du Kiosque et de la Glacière (2003) la commune entreprend la réhabilition de la Ferme Ornée (2007 - 2008) pour y accueillir un espace muséal et un restaurant ainsi que la réfection de l'intérieur du Casin pour y restituer l'ambiance du temps du peintre.
Quant au parc, le programme pluriannuel se poursuit. A la plantation de sept cent arbres pour pallier les effets de la tempête de 1999, succède aujourd'hui la création du bassin, la réinstallation du pont japonais, l'extension du potager (2010) et la création des bosquets.
Ainsi la propriété Caillebotte pourra retrouver son lustre d'antan pour le plus grand bonheur des amoureux de la peinture.